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 Comprendre un coeur: les chroniques du Corbeau Blanc.

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Bouffon numéro un
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MessageSujet: Comprendre un coeur: les chroniques du Corbeau Blanc.   Comprendre un coeur: les chroniques du Corbeau Blanc. Icon_minitimeMar 26 Déc - 8:52

-Chapitre un : L’animal-




La foule était en délire, le duel avait été dantesque, incroyable. Les parieurs qui avaient misé sur le bon combattant se complaisaient à compter leurs zenys nouvellement acquis tandis que les autres pestaient contre le perdant... Mais ce qui était un simple combat illégal dans le souterrain d’une maison de morroc pour beaucoup, était le début d’une série d’aventures inimaginables pour au moins une personne...

« Hey, c’était qui ce nouveau type dans l’arène ? » demandât un des spectateurs a son voisin.
« Hm...On sait pas grand-chose de lui, ça fait deux semaines qu’il est arrivé et c’était son premier combat en public, il est fort peu causant, et encore moins quand on lui demande de raconter son passé... » Répondit l’autre qui avait eu la « chance » d’approcher de l’animal qui était maintenant ensanglanté sur le ring de l’arène.

Le premier regarda plus attentivement l’animal, ses longs cheveux violets déjà en bataille au début du combat étaient encore plus défaits après 9 rounds, il était d’une carrure moyenne, pas bien grand de surcroît, en y repensant, il n’avait pas su retenir un rire moqueur quand il le vit débarquer dans l’arène pour faire façe a un colosse d’un mètre quatre-vingt.

« Et...il est...normal ? Enfin...tu vois ce que je veux dire ? » Demanda le premier, avide de réponses.

Le second réfléchit un instant au sens de cette question, puis répondit.

« Hormis le fait qu’on dirait plus un animal sauvage qu’un homme quand il se bat ? Oui, il est tout à fait normal, sauf ses yeux, s’il te regarde fixement avec ces yeux à la limite de l’irréel, soit t’es quelqu’un d’important pour lui, soit tu vas dérouiller dans la minute qui suit... . »

Le premier fut satisfait de cette réponse et s’en alla, les infirmiers étaient venu s’occuper de l’animal, encore inconscient et rougit de sang. Le second resta la et regarda la scène avec intérêt, puis s’en alla quand ils eurent fini de lui prodiguer les premiers soins et l’aient emmené a l’hôpital.

Quelques jours plus tard, a l’hôpital...

Le second type entra dans la chambre ou se reposait l’animal, il fut très surpris de voir que celui-ci s’était non seulement réveillé, mais qu’il ne semblait pas avoir de séquelles du combat.
Apres un long silence entre l’homme et l’animal, ce dernier fit entendre sa voix.

« ....Qu’est-ce que tu m’veux ? »
« Je venais juste voir comment vous vous portiez, d’après les médecins vous ne devriez pas être réveillé et encore moins en état de parler.... » Répondit le second.
« J’aime assez surprendre les gens qui parlent sans savoir qui je suis... » Avoua l’animal.
Il se leva de son lit sans le moindre mal et s’étirât dans un craquement sinistre d’os.

« Heu...vous étes sur que ça va aller ? » Demanda l’homme, visiblement inquiet.
« Qu’es-ce que ça peut te faire ? J’te connais pas, tu me connais pas, t’as pas a t’occuper de moi, et c’est réciproque .Sors maintenant, j’aimerais me doucher et m’habiller plus convenablement... » Lâcha l’animal, exaspéré.

L’homme sortit précipitamment et, vingt minutes plus tard, l’animal sortit de la chambre.
Il portait une tenue légère noire et déjà fort abîmée, un pantalon déchiré par endroits et un bandana noir autour du front.

« ...T’as toujours pas répondu, j’t’ai demandé ce que tu m’voulais... » Redemandât l’animal.
L’homme évitât de croiser son regard et semblait déjà moins a l’aise devant cet animal qu’il croyait blessé gravement.

« ...Et bien je...hm... je voulais juste vous dire que j’avais parié sur vous hier et... » Balbutia l’homme sans arriver a terminer sa phrase.
« Et comme j’ai perdu, t’as du perdre une certaine somme, donc tu voulais me l’faire payer c’est ça ? » Déduis l’animal.
L’homme fit un pas de recul quand l’animal approcha de lui.

« N’....n’approchez pas ou je....aarg !! » dit l’homme avant de se retrouver soulevé par la gorge par l’animal.

« Les types dans ton genre, ils devraient pas parier, comme ça ils viendraient pas pleurer... » Dit il en le fixant droit dans les yeux, a la grande frayeur de l’homme.

Il le relâcha quelques secondes plus tard, lui ayant montré qu’il n’était pas du genre a plaisanter, puis il s’en alla....

« Keuf... keuf...vous pourriez au moins me donner votre nom ? » demanda l’homme d’une voix cassée suite à l’agression.

L’animal s’arrêta mais ne se retourna pas pour autant.

« ...fais comme tout le monde, appelles moi le « Corbeau blanc.» »

L’animal s’en alla pour de bon cette fois et repensa a ce qui l’avait mené dans cet hôpital : un combat pour une somme de 10000 zenys, une somme qui aurait pu lui permettre de reprendre ses chasses de trésors. Il semblait désormais évident que pour y arriver, il devrait s’avancer encore un peu plus dans l’illégalité....
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MessageSujet: Re: Comprendre un coeur: les chroniques du Corbeau Blanc.   Comprendre un coeur: les chroniques du Corbeau Blanc. Icon_minitimeSam 10 Fév - 0:53

/Hs bon, j'ai ENFIN récupéré mon pc, donc voici ENFIN la suite de la chronique, désolé du retard! /Hs





-Chapitre 2 : L’humain-


12 jours...Ca faisait 12 jours qu’il avait quitté Morroc et ses arènes, 12 jours qu’il réfléchissait à un moyen de poursuivre ses recherches. Il avait déjà tenté de se servir de sa force pour gagner de l’argent, sans succès. Il lui restait son agilité et sa rapidité...

Prontéra, la capitale du monde, il était facile de faire les poches aux gens dans la mélasse de la place des marchés, tout comme il était facile de s’y faire agresser...

En un court instant l’homme fut attiré dans une ruelle par deux types en armure, rué de coups sans la moindre explication puis éloigné encore des grandes rues pour être jeté violement au sol.

« Alors, tu crois qu’on t’as pas vu faire les poches de tous ces honnêtes citadins, hein ? » Demanda le premier, petit et mince.

L’animal ne répondit pas, il avait le souffle coupé par la douleur, le second, plus grand et trapu, vint lui donner encore quelques coups.

« Réponds quand on te cause espèce de sale bâtard !! » Crachat il, enragé.

L’animal se releva en toussant et se tourna vers le grand, le regardant droit dans les yeux.

« Je n’ai pas a répondre à des types qui frappent a deux un homme seul et désarmé » Dit l’animal en remettant ses mains en poche.

Les deux gardes de la ville s’énervèrent et prirent leurs armes : un sabre court pour le petit, et une épée a deux mains a grande lame pour l’autre.
L’animal sourit.

« Sympa ton arme » siffla t il en regardant l’épée géante.

Sans le moindre mot les deux chargèrent l’animal, qui les attendait patiemment, il savait pertinemment qu’avec ce genre d’armes en face il fallait jouer sur deux plans en simultané.
Le petit fut le plus rapide, et arriva a portée de l’animal qui fit un petit bond en biais et lança un peu du sable qu’il gardait toujours dans ses poches pour l’aveugler.

Le grand cru malin de fermer les yeux quand l’animal fit le même mouvement vers lui, malheureusement, c’était tenter de prévoir les actions d’une créature aussi fourbe qu’imprévisible et il s’en rendit compte quand la dague de l’animal se retrouva plantée dans son ventre...

« Je n’ai pas touché d’organes vitaux en théorie, donc tu vivras...peut-être » Susurra l’animal a l’oreille de sa victime.


Le grand s’écroula au sol en se tordant de douleur. Le petit, qui avait recouvré la vue, fut bien surpris de voir son collègue aussi facilement vaincu.

« Si tu ne veux pas finir comme lui, laisse tomber ton arme et ta bourse, puis va chercher des médecins, sinon il va mourir... » Menaça l’animal sans la moindre once de pitié.

Après une très courte réflexion le petit s’exécuta et parti donc trouver un guérisseur. L’animal sourit a nouveau et approcha du grand, toujours au sol.

« Tu ferais mieux de me tuer, parce que je vais te retrouver, et te faire la peau ! » Cracha le garde.

« Economise tes forces pour survivre, sinon a quoi bon t’avoir épargné ? » Répondit froidement l’animal.

Il s’avançât vers la lame géante et la souleva ; elle lui arrivait au niveau du torse mais n’était pas aussi lourde qu’il le pensait, un rapide coup d’œil a la lame elle-même révéla qu’elle était en grande partie fait d’élunium, sûrement raffiné, donc plus légère que si elle avait été faite dans un autre métal.

« Je te l’emprunte, il me faut une arme pour pouvoir me défendre des agresseurs dans votre genre... » Dit il, toujours aussi froidement.

Il prit également la lame courte du petit et sa bourse, puis sortit de la ville après avoir pris quelques provisions pour la suite de son voyage.

.....

Sur le chemin vers sa prochaine étape, Payon, il se remémora pourquoi il vivait ainsi, non pas que ça le préoccupait, mais les souvenirs surgirent d’eux même dans sa tête...

Il se rappelait de sa famille en particulier : son élégante et délicate mère, son père honorable et fier marin, sa jeune sœur peu bavarde mais doué de capacités extralucides qui feront d’elle une magicienne puissante si les parents la laissent un jour étudier l’héraldique et le dernier, l’horrible petit monstre gâté pourri qui lui sert de frère cadet, laid et répugnant a un tel point qu’il serait impossible que ce gosse trouve une compagne autre qu’une truie dans son genre...

Puis il se rappela de son instructeur a l’école de combat d’Amatsu : Zenhya, le meilleur combattant de l’empire. Même si ses parent l’avaient forcés de suivre les cours de Zenhya, au moins il n’avait pas a supporter son frère cadet a la maison toute la journée, ce qui était un argument amplement suffisant pour le motiver a aller aux cours.
Le soir de la fête de l’Art, le 12 août, Zenhya vint trouver son élève et lui raconta une bien étrange légende :

« Tu connais les éléments n’est-ce pas ? » Demanda t il a son élève.
« Oui mon maître, pourquoi cette question ? »
« Parce qu’il y une légende qui raconte que dans ce monde il existe plusieurs lames élémentaires abandonnées ici par les dieux, depuis le temps elles ont perdu leur potentiel divin, mais il parait qu’une fois réunies elles fusionnent et deviennent une seule arme dont la puissance défie tout ce que tu peux imaginer ! » Raconta Zenhya.

« une arme dont la puissance défie tout ce que je peux imaginer hein...c’est intéressant » Dit le jeune garçon, fort intrigué par cette légende.
Mais son attention fut vite détournée par l’entrée en scène d’un duo de jeunes musiciennes qu’il écouta attentivement.

Tellement attentivement qu’il ne senti pas approcher une personne bien moins agréable...

« Ne te retournes pas, petit oisillon... » Murmura une voix éraillée dans le creux de l’oreille du jeune homme, qui se figeât sur place.

« Toi...comme toujours tu arrives en traître et tu te complais a surprendre les gens, ou devrait-je dire que tu aimes les voir trembler de peur avant de les égorger ? » Répondit calmement le jeune homme.

« Oh...tu me fais de la peine, oser me prendre pour un meurtrier, je ne fais que mon travail voyons, on m’ordonne de tuer, j’exécute...c’est tout, vraiment. »Répondit l’autre homme sur un ton légèrement amusé.

« Que me vaut ta si désagréable présence cette fois ci ? D’autres tortures ? D’autres jeux stupides qui mettent en péril la vie des participants qui n’ont rien demandé ? » Demanda le jeune homme, toujours calme.

Alors qu’il s’apprêtait a répondre, l’homme se retrouva avec un kunaï contre la gorge, tenu par Zenhya.

« Tu ferais mieux de t’en aller avant que je te tranche la gorge, Oniwabo » Conseilla le maître.

« J’étais juste venu dire un petit mot doux a ton protégé Zenhya, mais soit, je m’en vais donc, a plus tard, petit oisillon » Dit Oniwabo avant de disparaître dans les ombres...

« Ce cinglé finira t il un jour par me laisser en paix ? » Demanda le jeune homme en soupirant.

« Seulement quand l’un de vous aura rendu l’âme je le crains...quand il se trouve une proie, on ne s’en débarrasse pas facilement »Répondit Zenhya

« Alors je pense que je vais partir à la recherches de ces épées dont vous m’avez parlé, une fois que je les aurais, si Oniwabo veut toujours me tuer, j’aurais de quoi le calmer définitivement » Décida le jeune homme

Son maître sourit, il savait que quand son élève décidait d’une chose, il était aussi impossible de lui ôter cette idée que d’empêcher le soleil de se lever.
Une semaine plus tard, il prit le premier bateau vers le continent, sa mère lui avait confectionné sa tenue renforcée, sa sœur lui offrit un bandana noir, quand à son frère, il n’était pas venu, sûrement trop occupé à s’empiffrer de sushi... Son père quand a lui s’occupais du navire qui l’amènerait sur le continent.


« Bonne chance dans ta quête, Karasu !» Dirent ils tous en chœur.

Le jeune homme sourit et monta dans le bateau sans dire un mot.

Karasu...ce nom devait disparaître pour qu’Oniwabo ne puisse pas le suivre...

.....

Il ressorti de ses pensées, arrivât finalement à Payon et entra a l’auberge.

« Bonsoir bienvenue monsieur, vous désirez une chambre ? » Demanda la jeune femme à l’accueil.
« La moins cher possible... » Répondit il.
« Bien, à quel nom je vous prie ? » Demanda la jeune femme pour remplir le registre.
« ....Tanguy » Répondit il simplement.
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